Amazon disposait déjà d’une cinquantaine de sites robotisés dans le monde. Cette semaine a été inauguré le premier entrepôt robotisé de l’e-marchand en France. Sis à Brétigny-sur-Orge (Essonne), à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, ce nouveau centre de distribution — le sixième de la firme dans l’Hexagone — s’étend sur 152 000 m² .
Il héberge la bagatelle de 4 000 robots, dont les fameux porteurs orange qui amènent les armoires de produits aux employés chargés de préparer les commandes. Par rapport aux autres sites, celui-ci doit permettre, grâce aux équipements estampillés Amazon Robotics, de stocker plus de marchandises et de traiter les commandes de “davantage de clients, plus rapidement”.
Conscient de la popularité toute relative des robots dans ses entrepôts, Amazon n’a toutefois pas communiqué en première ligne sur ses prouesses techniques, mais sur la création d’emplois. D’après le géant, ce sont 1 000 postes en CDI qui devraient être pourvus au cours des trois prochaines années, sachant que “chez Amazon France, au bout de 24 mois en CDI, le salaire d’un collaborateur en tant qu’agent d’exploitation logistique dépasse le salaire moyen du secteur et est supérieur de 26 % au Smic”. La firme tient en outre à souligner que ses salariés “bénéficient de nombreux avantages sociaux, dont un treizième mois, l’attribution d’actions gratuites ou encore un dispositif de participation”.
Le titan du commerce en ligne a également profité de cette occasion pour annoncer le lancement de l’École Amazon, un programme de formation ouvert aux employés. Ledit programme, d’une durée de six semaines, permet “d’obtenir un titre professionnel certifié par l’État, équivalent à un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou un Brevet d’aptitude professionnelle (BEP)”.
Rappelons que l’été dernier, Amazon annonçait un plan de 700 millions de dollars pour former ses employés face à l’automatisation.