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Tout savoir sur la Marketplace de Leroy Merlin.

Leroy Merlin Marketplace

Leroy Merlin, depuis le mois de mai 2020 ( à la fin du confinement), dispose de sa propre marketplace. Elle compte aujourd’hui quelque 170 000 références et montera encore en puissance dans les mois à venir.

Leroy Merlin, cette année, devrait réaliser aux alentours de 600 millions d’euros de ventes via son site internet leroymerlin.fr « Un chiffre multiplié par trois en trois ans », assure Olivier Corbin, directeur de la Fabrik, le back-office de l’offre omnicanale chez Leroy Merlin. Certes, si l’on a en tête les 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par l’enseigne en France en 2019, cela pèse encore peu (aux alentours de 8%), mais la dynamique est là, forte, et l’on comprend donc bien pourquoi Leroy Merlin, numéro un de son secteur du bricolage et de l’amélioration de l’habitat, a envie de pousser le numérique son avantage.

En augmentation

D’où le lancement, cette année 2020, de sa marketplace, afin de « booster » son offre en ligne, donc son trafic, donc ses ventes. Conçue avec Mirakl, l’un des grands spécialistes du genre, cette place de marché a d’abord avancé calmement, avec une petite dizaine de vendeurs, tous dûment sélectionnés pour leur habitude à travailler avec cette organisation, donc très fiables; il s’agissait, alors, de procéder aux derniers réglages. L’heure, sept mois après, est maintenant à la montée en puissance. « Nous allons finir l’année avec près de 170 marchands, pour environ 170 000 références en ligne ». A titre de comparaison, un magasin Leroy Merlin en accueille généralement entre 40 000 et 60 000, suivant sa taille.

En ligne, Leroy Merlin peut donc allègrement jouer avec les extensions de gammes et la complémentarité des offres. Et ce n’est que le début : « Fin 2021, nous aurons sans doute aux alentours de 400 000 références sur notre site, pour environ 700 vendeurs », détaille Olivier Corbin. Tout cela avec quelles limites ? Pour mémoire, ManoMano avance de son côté avec plus de trois millions de références et, l’année dernière, plus de 1800 vendeurs partenaires. Il y a de la marge encore, assurément… Dans ce contexte, les limites sont celles que Leroy Merlin voudra bien se fixer : « Nous pouvons en ligne évidemment élargir davantage notre offre, mais sans y ajouter ni n’importe quoi, ni n’importe comment : tout ce qui concerne l’habitat a du sens pour nous, mais nous n’irons pas au-delà de ce périmètre », explique Olivier Corbin.

Rajout de l’offre du magasin Boulanger

C’est ainsi que Boulanger doit arriver ces jours-ci sur la marketplace, avec son offre en gros électroménager par exemple. Du bricolage à l’équipement de la maison, il n’y a qu’un pas : la cohérence semble au rendez-vous, en effet. Et comme, en plus, les deux enseignes sont sœurs, toutes deux dans le giron de la Fédération des entreprises Mulliez, pourquoi se priver…

On le voit, les perspectives de développement sont encore nombreuses. L’une des grandes questions à régler sera de savoir si Leroy M ira jusqu’à faire la promotion de ses meilleurs partenaires via des boutiques dédiées, sur son site. « Pourquoi pas », avance Olivier Corbin. En attendant, les offres des vendeurs tiers s’insèrent dans le catalogue général, famille de produits par famille de produits, et ne se distinguent que par le très classique « vendu et expédié par… » en fin de fiche descriptive.

Création des boutiques des Marques

Confier une boutique à une marque, de toute manière, n’ira pas de soi pour tous les marchés. « Il faut regarder catégorie par catégorie, suivant que la clé d’entrée soit l’usage ou bien la marque », explique Philippe Corot, cofondateur et dirigeant de Mirakl. Cela posé, quand on voit que de grandes marques du secteur, Gardena ou Stihl pour ne pas les nommer, se sont récemment mises à la vente en ligne par leurs propres moyens (on n’est jamais mieux servi que par soi-même), on se dit qu’il serait bien bête de ne pas les laisser s’exprimer davantage, comme elles le souhaitent. Elles ne demandent que cela et sont sans doute prêtes à payer pour ça…

Évidemment, cela n’a de sens que s’il y a un intérêt pour le consommateur. Si c’est seulement pour récupérer un peu d’argent, tout cela fera joliment pschitt. Mais, quoi qu’il en soit, cette marketplace offre à Leroy Merlin un terrain de jeu bien plus grand que son seul réseau de 141 points de vente en France. Un terrain à exploiter au mieux, et le mieux étant de le faire s’articuler le plus vite possible à son parc de magasins, de manière fluide et « sans couture ». « Notre grand enjeu, concède Olivier Corbin, est de parvenir à faire en sorte que notre marketplace soit parfaitement omnicanale, reliée aux magasins comme complément de gammes et de services. » Elle devrait pouvoir permettre, aussi, à terme, de mieux mettre en avant les engagements RSE de l’enseigne ou de faire gagner en visibilité une offre « made in France »; tout ce qui tourne autour de « l’habitat positif » en somme, comme l’appelle Leroy Merlin.

Source LSA

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