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Marketplace, la source de croissance pour les e-marchands ?

Les places de marché prennent leur essor. Ces plateformes à partir desquelles un e-marchand propose les produits de vendeurs tiers, moyennant une commission sur les ventes, séduisent l’e-commerce. Les avantages ? Étoffer une gamme de produits ou augmenter son trafic et son référencement, notamment.
Bienvenue au pays des marketplaces. La France jouit en la matière d’un statut de leader : d’Amazon à CDiscount, en passant par eBay, Fnac ou La Redoute, l’ensemble du top 15 des sites d’e-commerce les plus visités dans l’hexagone possède sa marketplace. Une « exception », qu’explique Greg Zemor, CEO de Neteven, solution de distribution sur les marketplaces en Europe, aux États-Unis et en Asie :  » Aux États-Unis et en Allemagne, eBay et Amazon ont une telle position dominante dans l’économie qu’il y a finalement peu de place pour d’autres acteurs.

En France, les développements internes se sont multipliés et Mirakl, le leader des solutions de marketplace, a, depuis 2012, évangélisé le marché.  » La croissance des marketplaces ne semble pas près de s’arrêter. Les places de marché détiendront ainsi 40 % des parts de l’e-commerce en ligne d’ici à 2020, estime la dernière étude* de l’Ecommerce Foundation. C’est que l’ouverture des sites d’e-commerce à d’autres marchands, en échange d’une commission sur les ventes, offre aux pure players de nouvelles sources de revenu. Les avantages des marketplaces ? D’abord,  » développer sa croissance externe, confirme Sébastien Czubak, consultant digital marketing ­e-commerce au sein de Novedia Group. Il s’agit d’une opportunité de se placer sur un marché qui draine du trafic et des commandes.  » Ainsi, pour Greg Zemor,  » la marketplace donne les moyens à l’e-commerçant de proposer plus d’offres, sans infrastructure supplémentaire.  » Mais, attention, prévient le CEO de Neteven,  » la marketplace n’est pas un eldorado : il ne faut pas négliger l’infrastructure à mettre en place.  »  » Le piège serait de sous-estimer la conduite du changement, complète Sébastien Czubak. Les métiers doivent être impliqués au sein de l’entreprise, de préférence en amont, pour que les outils soient en phase avec leurs attentes. «